Un long cheminement

sur la voie de la souveraineté nationale



Le 5 juillet 2022, l’Algérie fête le 60e anniversaire de son indépendance. Une indépendance chèrement acquise, à d’immenses prix à tous les niveaux, faut-il le rappeler. Et restait encore la construction d’un pays émergeant et l’édification d’une souveraineté nationale pour laquelle tous les grands sacrifices ont été consentis.

La préservation de cette dernière a, dès le début, constitué un impératif patriotique scellé et non négociable.

Il fallait relever le défi de la pérennisation de l’Etat dans un paysage Politico-socio- économique post- indépendance difficile, après le retrait du colonisateur.

Tous les segments et rouages de la vie nationale avaient à piocher dans le filon des seules compétences nationales.

A côté des grands groupes à l’instar de Sonatrach, Sonelgaz et autres entités économiques, un autre secteur émergea, dans les moments cruciaux de la construction du pays, à l’image du BTPH. Parmi les acteurs du secteur du bâtiment figure l’organisme national du Contrôle Technique de construction (CTC).

En soi, la création du CTC constituait déjà une véritable prouesse.

Depuis sa création en 1971, le CTC a marqué de son sceau le contrôle technique de la construction, grâce à l’amélioration et au développement continu. Il a réalisé ses missions dans le sillage des orientations stratégiques qui ont évolué au fil du temps, depuis les plans de développement des années 1960-1970 jusqu’aux réalisations massives des ouvrages à usage d’habitation sous différentes formes AADL, LPP, Social…

Alors qu’il fête son cinquantenaire, coïncidant avec le 60ème anniversaire de l’indépendance nationale, le CTC a la fierté d’avoir réussi le défi de participer à l’indépendance nationale par sa capacité à réaliser ses missions en toute autonomie, en ne comptant que sur les compétences nationales.

Véritable parangon en la matière, le CTC peut toujours se targuer d’avoir été parmi les entités publiques qui ont le plus mis en avant le génie algérien.

Son histoire repose sur l’apport indéniable des hommes qui l’ont créé, accompagné et promu.

Dans ce contexte, cadres anciens et nouveaux ne manquent pas l’occasion de se confondre en hommages à celui qui passe pour le père spirituel de l‘organisme.

Premier Directeur- général du CTC, Mohamed KHAOUA, est sur toutes les lèvres, tant il a su inculquer à ses hommes les vertus du patriotisme et du compter sur soi, en dehors de leurs compétences techniques qu’il n’a jamais cessé de promouvoir.

Sa philosophie a transcendé le temps pour rayonner à ce jour sur la nouvelle génération d’ingénieurs et de cadres.

Mohamed KHAOUA rêvait d’un CTC au firmament ; ‘’son’’ organisme est devenu un instrument de contrôle incontournable pour la sécurisation du bâti et de la préservation de la vie humaine. Mieux, il s’entrouvre les voies de la modernisation pointue et l’export de ses services.

Surtout, il a contribué à asseoir la notion de la souveraineté nationale de l’Algérie, dans des moments- clés de l’histoire du pays.