HUIT CHANTIERS
POUR UNE MODERNISATION DE FOND
ü Réorganisation
de l’Agence ü Corpus
Réglementaire ü S.I.G
au Service du Contrôle ü Monitoring
des Ouvrages
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ü Outils
de Contrôle ü Gestion
du Risque ü Evaluation
Digitale Post-Catastrophe ü Gestion
des Compétences |
BOUMEDIENE OUKACI, PRESIDENT DIRECTEUR
GENERAL DU CTC
Saisissant l’occasion de la célébration
du cinquantenaire de l’Organisme National de Contrôle Technique de la
Construction (CTC), son Président Directeur Général, Monsieur OUKACI
Boumediene, outre le bilan des cinq décennies d’expertise et d’activité de son Organisme,
a surtout axé son intervention sur les perspectives ambitieuses et prometteuses
de la modernisation et numérisation du CTC.
De fait, OUKACI Boumediene, qui estime que la
célébration des cinquante ans de l’Organisme
devait
relancer la réflexion indispensable sur sa modernisation afin de le maintenir à
un niveau appréciable à l’ère du numérique et de l’instrumentation digitale, a
souligné que l’impératif de l’heure doive porter sur des mesures de
réorganisation, de par l’adoption d’une nouvelle approche en matière de gestion
du risque et à l’intégration de nouveaux outils dans le contrôle des
constructions.
Ainsi,
plusieurs engagements ont été concrétisés ces dernières années, tandis que
d’autres chantiers de réforme et de modernisation sont actuellement en cours de
concrétisation, a fait savoir le PDG du CTC.
Dans
les faits, il y a lieu de retenir la réorganisation de l’agence, unité
opérationnelle du CTC, à travers une plateforme de contrôle technique qui prend
en charge l’ensemble des processus contrôle technique, diagnostic, commercial et
budget et qui sert à optimiser le management et l’évaluation des risques.
Également,
l’intérêt est porté sur la constitution d’un corpus réglementaire enrichi
vis-à-vis des techniques particulières rencontrées sur terrain et non couvertes
par la réglementation en vigueur.
De
ce fait, le monitoring des ouvrages se fait désormais par trois missions
complémentaires, à savoir l’identification à la réception, la carte de santé et
le monitoring continu et jumeaux numériques.
En
parallèle, plusieurs outils de contrôle et d’analyse, dont l’approche AMDEC
(Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité), qui
est un outil de sureté de fonctionnement et de gestion de la qualité, ont été
adoptés et intégrés dans l’activité du CTC, a relevé OUKACI Boumediene.
Par
ailleurs, ce dernier pointera, aussi, une instrumentation du contrôle par la
mesure et essai à travers l’acquisition des outils de mesure pour le contrôle
des corps d’état secondaires C.E.S et techniques C.E.T.
Et
pas seulement, puisque l’Organisme a pu intégrer le Système d’Information
Géographique (S.I.G) dans le contrôle technique auquel vient se greffer
l’application DIMA (Digital Inspection & Monitoring Assistant).
Soit
une plateforme, qui digitalise le processus d’intervention post-catastrophe et
qui a été conçue essentiellement pour permettre la collecte et la diffusion des
informations lors du déroulement de l’expertise post-séisme, inondation ou
autre catastrophe ;constituant, ainsi, une solution qui aide à
l’intervention et à la prise de décision.
Enfin,
la capitalisation de la ressource humaine n’est pas en reste. Sur ce plan, le
PDG du CTC a eu à affirmer que son organisme ne manquait pas d’ambition en la
matière, précisant que « la gestion des compétences par l’évaluation
continue et la formation fait partie des chantiers permanents du CTC »,
dira-t-il en substance ; concluant qu’à travers de telles mesures de
modernisation et de digitalisation de sa gestion et de ses outils de contrôle
technique des constructions, « le CTC veut ainsi se maintenir à un
niveau appréciable d’expertise et de management des risques ».